Aux origines de l'homme, les hominidés Australopithecus bahrelghazali (Abel) et

Sahelanthropus tchadensis (Toumaï) font du Tchad le berceau potentiel de l'humanité

www.chez.com/paleotchad et http://site.voila.fr/Toumaye
http://toumai.site.voila.fr
(en anglais)

autre site sur les impacts de météorites d'Aorounga et de Gweni-Fada

http://site.voila.fr/risquesnaturelstchad
http://site.voila.fr/risquesnaturelstchad/
1.Aorounga.html et http://site.voila.fr/risquesnaturelstchad/2.Gweni.Fada.html

Email : toumaye@orange.point.fr

TCHAD, BERCEAU DE L'HUMANITE ?

BIENVENUE

La mise au jour d'Abel

La mise au jour de Toumaï

Le récit de la mise au jour de Toumaï par ceux qui l'ont faite

Les conditions de découverte

Le contexte précis de la découverte d'Abel et de Toumaï

Toumaï, l'aventure humaine

Les acteurs de la découverte de Toumaï

Les fossiles d'hominidés du Tchad

Les participants aux missions de terrain

Les séjours effectifs sur le terrain de 1994 à 2002

Histoire des Sciences, histoire d'hommes

Les faits, les récits légendaires

Le Père de l'Homme, Michel Brunet (par lui-même)

Toumaï montre ses dents

série de trois publications dans le 'South African Journal of Science', une publication de l'Académie des Sciences de la République d'Afrique du Sud

Toumaï montre les angles FM-OP

Les risques naturels 'au temps de Toumaï' dans le Sahara tchadien.

* Les impacts de météorites d'Aorounga et de Gweni-Fada

L'impact d'Aorounga

L'impact de Gweni-Fada

 

Ouvrage "Tchad, berceau de l'Humanité ?"

I IES AUSTRALOPITHEQUES, ANCETRES DE L'HOMME

II “EAST SIDE STORY” ET “WEST SIDE STORY”

III DES PREMIERS PRIMATES AUX AUSTRALOPITHEQUES

IV DES AUSTRALOPITHEQUES A L'HOMME ACTUEL

V LES RECHERCHES DE TERRAIN DANS LE DESERT TCHADIEN

VI BIBLIOGRAPHIE

Revue de presse et articles scientifiques

Revue de presse

Communications scientifiques

Résumés des principaux articles scientifique

Age du Sahara

V - LES RECHERCHES DE TERRAIN

DANS LE DESERT TCHADIEN

La découverte de l'Australopithèque du Bahr el Ghazal ne doit rien au hasard même si une certaine chance a permis de le trouver. Mettre au jour un fragment de mandibule d'homininé au cœur d'un désert immense demande à la fois travail, intuition, obstination et chance.
Dans le désert du Djourab, à des altitudes de 200 à 300 mètres, le travail se fait souvent dans le froid et les tempêtes de sable de janvier à mi-mars, dans une chaleur extrême en avril et mai avec encore des risques de tempête de sable. Sous un soleil brûlant et un air desséchant, les épidermes et les muqueuses sont soumis à rude épreuve d'autant ... qu'il n'y a pas d'ombre. Les difficultés du milieu naturel sont telles qu'il n'est pas exagéré de le qualifier d'hostile.

Campement dans la falaise de l'Angamma le 16 janvier 1995 avec Ali Moutaye et Najia Beauvilain. On remarquera les dalles de grès posées le long des véhicules pour se protéger du vent
(cliché Alain Beauvilain).

 

Dégagement de la mâchoire d'un éléphant sur le site de KL 1 le 10 janvier 1996. De gauche à droite, Jean Sudre, Laura MaClatchy, Hassan Taïsso Mackaye, Mahamat Kasser, Michel Brunet
(cliché Alain Beauvilain).

Le lundi 20 janvier 1997, sur le site de TM 12, Michel Brunet et Likius Andosssa dégagent le crâne d'une antilope (cliché Alain Beauvilain).

 

Le vendredi 21 novembre 1997, sur le site de TM29, Franck Guy et Mahamat Adoum prélèvent une demi-mandibule d'un Anancus (proboscidien très ancien) (cliché Alain Beauvilain).

Ainsi, en 1997, sur les quatre tentes du camp de base (tentes de 56 m2 chacune prêtées par le dispositif militaire français Epervier), deux ont été détruites par écrasement lors de tempêtes de sable, dont l'une a duré trois semaines sans répit. Et pourtant, certains jours, les chercheurs ont dégagé le sable sans discontinuer pour protéger leur habitat. Il faut dire que, erreur capitale, le camp avait été installé sur un plateau bien dégagé. Les tentes, en s'opposant au vent, ont créé l'obstacle générant la dune. Depuis 1998, les tentes sont donc installées au creux d'une dune (une “barkhane”) entre les deux langues sableuses formant un croissant. Celle-ci se surélève spectaculairement de plusieurs mètres en approchant des tentes. Le tourbillon créé entre elle et les tentes nécessite alors de protéger celles-ci de l'affouillement. Après deux mois, il est tout de même grand temps de partir.
Autre exemple des difficultés climatiques, à la mi-avril 1998, bien qu'étant placées à l'ombre, les boîtes de boisson gazeuse ont éclaté spontanément sous l'effet de la chaleur tandis que les oiseaux, devenus familiers, venaient se réfugier à l'ombre des véhicules pour y mourir. Il faut dire qu'une exceptionnelle vague de chaleur frappait alors le Sahara et le Sahel. On a parlé de plus de mille décès à N'Djaména pour le mois d'avril pour cette seule cause climatique. D'avril à juin, la saison chaude y a été caractérisée par une durée double (40 jours) du record précédent du nombre de jours où la température à l'ombre en conditions de stations météorologioques a dépassé les 43° C.

Le lundi 19 janvier 1998, sur le site de KL 19, Franck Guy et Fanoné Gongdibé achèvent de plâtrer une mâchoire de suidé (cochon). Le plâtrage des grosses pièces (comme le collage des petites) est souvent nécessaire pour leur assurer une bonne conservation dans le transport (cliché Alain Beauvilain).

Le jeudi 5 février 1998, Olivier Grousset, Daniel Billiou, Fanoné Gongdibé, Moustapha Djarab et Hervé Bocherens, dans la tente des sites de Kollé, procèdent à l'inventaire et à l'emballage des pièces collectées avant leur rangement dans des cantines (cliché Alain Beauvilain).

La tente installée sur les sites de KL en janvier et février 1998. Les activités de recherche sont développées essentiellement en plein désert au cœur de l'erg du Djourab (cliché Alain Beauvilain).

L'autre grande difficulté réside dans les déplacements. Seule la possession d'instruments modernes de navigation (GPS) et une bonne connaissance des itinéraires, car la ligne droite n'est pas l'itinéraire le plus court en raison des obstacles naturels (dunes, terrains poudreux) ou humains (mines), permettent de se déplacer dans les tempêtes de sable voire en plein midi en saison chaude lorsque le soleil, parfaitement vertical, fait que les ombres ne vous indiquent plus rien et que les ondulations du relief en sont complètement écrasées. Même les guides locaux s'y égarent.
Quant aux méthodes de recherche développées au Borkou, elles diffèrent par bien des aspects des méthodes employées en Afrique orientale et plus généralement en paléontologie et en archéologie. Les immenses affleurements sédimentaires ne présentent que rarement de modestes talus et les terrains, souvent des grès très durs, ne permettent pas la mise en place de fouilles. La recherche consiste donc d'abord à identifier les terrains fossilifères au sein d'une zone de plus de cent mille km2 puis de collecter les fossiles de surface. Si la collecte est aisée pour les restes des très gros animaux, mastodontes, éléphants, hippopotames et rhinocéros, ..., de plus en plus délicate pour les animaux plus petits comme les rongeurs, ..., et les hominidés.
Aussi, des parcours de reconnaissance et de la collecte en voiture, les activités se sont progressivement intensifiées sur les sites reconnus. Après des milliers de kilomètres de quadrillage de reconnaissance, les chercheurs ont entrepris le balayage et le tamisage de surfaces considérables, des centaines d'hectares pour certains sites. Les rebuts des tamis les plus fins (0,5 mm) sont ensuite triés à la loupe sur place ou à N'Djaména. Un travail qui sera longtemps à recommencer par la faute ou la grâce du vent.
En effet, ce vent qui perturbe le travail est aussi un puissant allié. Ainsi, sur les sites de Kossom Bougoudi, en trois ans, il aura complètement déplacé les dunes permettant à nos regards de visionner la totalité de la zone fossilifère. Sa puissance abrasive est étonnante. Sur des grès très résistants au burin, le vent peut dégager, année après année, trois centimètres par an. En une nuit, sur un site balayé la veille, le vent, par érosion différentielle, peut mettre en relief de plus d'un centimètre les éléments durs. Dans le même temps, à quelques pas, il peut apporter le sable qui recouvre les zones fossilifères.
Tout le paysage change en permanence avec comme actuelle tendance de fond la désertification. Celle-ci est en effet forte jusqu'au cœur du désert puisque les photographies aériennes de l'IGN prises à Kossom Bougoudi et à Kollé en 1962 n'indiquent pas la présence de dunes vives sur les sites alors que maintenant ces sites sont dans des ergs. Par ailleurs, combien de dizaines de centimè-tres de sédiments ont été emportés depuis le passage des géologues et paléontologues de la fin des années cinquante et du début des années soixante ? A raison parfois de trois centimètres par an, l'érosion dégage des niveaux fossilifères toujours plus anciens que nous sommes, au moins localement, les premiers à découvrir. Qu'est-ce qui a déjà été détruit par les éléments naturels ? Qu'est-ce que ceux-ci s'apprêtent à mettre au jour ?
La dureté du milieu naturel n'a donc pas que des désavantages puisque ses éléments contribuent au travail de dégagement des sédiments. En conséquence, il convient de parcourir régulièrement les sites voisins des camps, d'y passer et repasser après chaque tempête, et de retourner sur l'ensemble des sites chaque année. Les résultats encouragent à poursuivre ce travail de fourmis.
Pour le cas précis de la découverte de l'Australopithèque du Bahr el Ghazal, il s'avère qu'en janvier 1994 nos cheminements avaient bifurqué vers une autre direction à quelques centaines de mètres de ce fossile. Peut-être n'aurions-nous alors eu aucune chance de le trouver car il pouvait être encore en totalité dans le sédiment. A l'inverse, en 1996, il aurait pu être déjà très gravement endommagé par l'érosion éolienne qui avait déjà commencé en 1995 à l'entailler.
Aussi une ambiance toute particulière règne-t-elle parmi les équipes au travail. Chacun a conscience qu'à tout moment, devant ses pieds, sous son balai ou dans son tamis, il peut réaliser une découverte considérable pour contribuer à expliquer les origines de l'Homme. En conséquence chacun marche penché vers l'avant, scruptant le devant de ses pieds avec une attention qui traduit une forte tension intérieure. Tous les participants n'étant pas paléontologues, et parmi ceux-ci rares étant les spécialistes des hominidés, il est arrivé déjà ... plus d'une désillusion.
Enfin la présence des grès et par conséquence l'abondance de la silice ont favorisé une fossilisation souvent exceptionnelle que l'extrême sécheresse actuelle nous transmet sous la forme de fossiles parfaitement conservés et très consolidés. Les dents d'australopithèques trouvées sur lesquelles les vagues de croissance de l'émail sont visibles, en témoignent parmi de nombreux autres exemples comme ces fossiles de poissons, découverts en février 1999, et pour lesquels la fossilisation des écailles accompagnée du rembourrage du corps par le sable ont permis de leur conserver un aspect proche du vivant.
Le bilan des missions de terrain depuis 1994 c'est la mise au jour et le cataloguage de près de 10.000 fossiles. Ceux-ci sont originaires pour la plupart d'entre eux de quatre grands ensembles fossilifères :


- KB (Kossom Bougoudi) : 31 sites essentiellement compris entre -6 et -5 millions d'années (dessin I) ;
- KL (Kollé) : 28 sites essentiellement compris entre -5 et -4 millions d'années (dessin II) ;
- KT (Koro Toro) : 40 sites essentiellement compris entre -4 et -3 millions d'années (dessin III) ;
- TM (Toros-Ménalla) : 372 sites compris entre -7 et -3 millions d'années.

Outre la description d'une nouvelle espèce d'australopithèque, Australopithecus bahrelghazali, d'autres fossiles d'hominidés d'âge comparable ont été mis au jour ainsi que de nombreuses espèces animales nouvelles : un hipparion (“cousin” des chevaux), plusieurs bovidés (des gazelles), un suidé (cochon), six proboscidiens, un hippopotame, un anthracothère, plusieurs micro-mammifères, une loutre de grande taille, un crocodile, trois fossiles complets et en connexion d'oryctéropes.

Des missions de reconnaissance ont collecté des fossiles dans trente-huit sites plus récents de l'Eguey (cinq sites), au nord du Kanem, et dans l'Angamma (trente-trois sites), au nord des Pays-Bas. Dans ces zones, qui couvrent près de 100.000 km2, l'intérêt scientifique se porte sur des fossiles plus récents, les descendants des espèces déjà trouvées avec cette fois comme principal objectif la mise au jour d'homininés plus récents, les descendants d'Abel.
De 1994 à 2002, plus de 200.000 kilomètres ont été parcourus en véhicules et des milliers d'hectares de zones fossilifères contemporaines des origines de l'homme ont été prospectées à pied. Les fouilles intensives de ces sites, complétées par le balayage et le tamisage, ont débuté. Depuis 1997 les missions nomades concentrent leurs activités sur les terrains les plus anciens, ceux de Toros-Menalla, afin de trouver, en cas de succès, non plus le premier australopithèque découvert à l'ouest de la Rift Valley mais le plus vieil hominidé du continent africain, le Tchad devenant alors le pays qui a pu voir naître notre espèce.
Depuis 1999, les camps avec de nombreux chercheurs bénéficiant d'un minimum de confort avec des tentes ont été abandonnés au profit de missions nomades de quelques chercheurs motivés et très actifs parce que fondamentalement mobiles et n'ayant plus le souci de s'abriter dans les tentes en cas de tempêtes de sable et d'en protéger le matériel. Les résultats sont probants à la fois par le nombre de sites fossilifères découverts et par le nombre de fossiles mis au jour. Au prix d'une grande rusticité, il s'agissait de forcer le succès.
Ce succès est arrivé le 19 juillet 2001 lorsqu'une mission du Centre National d'Appui à la recherche, initiée et dirigée par Alain Beauvilain, et comprenant Fanoné Gongdibé, Ahounta Djimdoumalbaye et Mahamat Adoum, découvre le site de TM266 et y met au jour Sahelanthropus tchadensis, "Toumaï" ("Toumaye").
Ce faisant, il a été découvert de nombreux fossiles soit en connexion anatomique, soit avec une qualité de fossilisation et de conservation qui laissent présager de la découverte d'homininés aussi bien conservés, c'est-à-dire subcomplet.

Le travail de terrain et les activités de conservation et de valorisation des pièces mises au jour au Tchad sont essentielles pour la connaissance de l'histoire des origines de l'homme.
Déjà, depuis 1994, les terrains fossilifères du Tchad ont livré la plus riche et la plus diversifiée collection de fossiles jamais mise au jour en Afrique centrale et occidentale.
Aujourd'hui, la recherche paléoanthropologique au Tchad est face à deux enjeux scientifiques majeurs :
- montrer à partir des fossiles récoltés dans les terrains sédimentaires des Pays-Bas de la cuvette tchadienne que l'actuelle zone sub-saharienne a pu avoir été le berceau de l'humanité ;
- reconstituer, en terre tchadienne, l'ensemble de l'évolution allant du plus vieil hominidé à l'homme actuel et des environnements qui l'ont permise.

 

LES SITES FOSSILIFERES DU DJOURAB
entre -7 et -3 millions d'années

L'ensemble des sites fossilifères du Djourab actuellement étudiés jalonnent une région de 250 kilomètres ouest-est et de 50 kilomètres nord-sud dans la partie sud de l'erg du Djourab. L'étude des faunes, confirmée par les études isotopiques de l'émail des dents des fossiles collectés, atteste d'un assèchement progressif du climat entre -6,5 et -3 millions d'années qui a fait passer cette région d'un milieu partiellement fermé à celui d'une savane très ouverte où des prairies jouxtaient des forêts-galeries (Zazzo A., 1998).
Les trois dessins pleine page retracent cette évolution des milieux naturels et de la faune par séquences d'un million d'années. Dans cette région, qui constitue la zone la plus basse de la cuvette tchadienne, les points d'eau permanents auront toujours été nombreux, qu'ils soient liés aux pluies ou aux nappes souterraines. En effet, aujourd'hui encore nombreuses sont les zones des Bas Pays où les animaux, par simple grattage, peuvent satisfaire leurs besoins en eau. Cette richesse en points d'eau et en pâturages herbacés et/ou aériens a favorisé la présence de nombreux grands mammifères mais aussi d'oiseaux, de crocodiles (dont certains atteignaient quatorze mètres de long), des tortues géantes et de nombreux serpents.
Le dessin I figure cette région voici -6,5 à -5 millions d'années, le dessin II voici -5 à -4 millions d'années et le dessin III voici -4 à -3 millions d'années. Ces représentations sont organisés autour d'un point d'eau. L'évolution de la flore et de la faune est importante en dépit d'un fond commun de faune avec crocodiles, tortues, poissons, échassiers, hippopotames, cochons, proboscidiens (“cousins” des éléphants), antilopes, petits singes, ...,
En effet, et pour prendre le seul exemple des proboscidiens, les dents mises au jour montrent une évolution importante depuis les dents des mastodontes bunodontes (Anancus), chez lesquelles les tubercules sont disposés en chevrons et où la couronne des molaires est basse, à celles des Stegodon kaisensis et Stegotetrabelodon, où les tubercules sont disposés linéairement pour former de véritables lames larges et basses, aux dents aux lames étroites et très hautes des Loxodonta adaurora et Loxodonta exoptata de la période la plus récente (Mackaye H.T., 1998). Or les dents basses, destinées à broyer des végétaux tendres, traduisent la présence de milieux forestiers tandis que les dents hautes sont adaptées à une végétation coriace comme les graminées des prairies, riches en silice qui use les dents.
Par ailleurs la présence, sur les séquences les plus récentes, d'animaux caractéristiques des savanes, hipparion ("cousin” des chevaux), giraffidés (Sivatherium, “cousin” de la girafe et girafe elle-même), rhinocéros, nombreuses antilopes et leurs prédateurs, dont le tigre à dents de sabre, ..., multiplient les preuves de l'évolution climatique. Celle-ci est caractérisée par un déboisement important donnant des milieux comparables à ceux de la région de Moussoro aujourd'hui avec ses immenses points d'eau du Bahr el Ghazal en fin de saison pluvieuse.
Les Australopithèques du Bahr el Ghazal n'apparaissent que sur le dessin de la séquence -4 à -3 millions d'années. Le défi scientifique actuel est de mettre au jour dans les années à venir sur les sites les plus anciens des ancêtres de cet australopithèque. Les caractéristiques archaïques de sa morphologie dentaire démontre l'existence probable d'une espèce plus ancienne que quatre millions d'années, ancêtre commun des australopithèques et des premiers hommes.

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I IES AUSTRALOPITHEQUES, ANCETRES DE L'HOMME

II “EAST SIDE STORY” ET “WEST SIDE STORY”

III DES PREMIERS PRIMATES AUX AUSTRALOPITHEQUES

IV DES AUSTRALOPITHEQUES A L'HOMME ACTUEL

V LES RECHERCHES DE TERRAIN DANS LE DESERT TCHADIEN

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